Fourcès

Bref résumé de l’histoire

L’existence de Fourcès est mentionnée dans une Charte de 1068. Cette forteresse était l’une des seigneuries les plus importantes de Biscaye. Elle fut très contestée par la France et l’Angleterre jusqu’au 15ème siècle. En 1324, le roi d’Angleterre Edouard II, alors en guerre contre Charles le Bel, se lie paréage aux seigneurs de Fourcès et annexe la seigneurie à sa Couronne en lui accordant des privilèges.

Charles VII, roi de France, ordonne en 1488 de tirer sur le château de Fourcès pour « crime et délit ». Bertrand de Fourcès commencera dès 1491 la reconstruction du château à son emplacement actuel.

Carré rond

Le carré rond de Fourcès correspond vraisemblablement à une ancienne motte de château détruite. Autour de la place, l’habitat rond expose ses maisons à des jambages de chêne portant la marque des maîtres charpentiers, compagnons du tour de France, de la paille de seigle et de la boue et des voûtes, caractéristiques du Moyen-âge. D’autres, plus récents des XVIIe et XVIIIe siècles, sont en pierre, principalement dans l’ancienne enceinte murale ou avec ses pierres.

Monuments de Fourcès
La tour de l’horloge du XIIIe siècle est l’ancienne porte ouest de la ville. Il est équipé d’un Archer en croix pattée et d’un passage voûté en berceau brisé.
Le château du 15ème siècle est situé le long de la rivière Auzoue. Les deux ailes du Château, qui est incomplète, se rencontrent sur une tour ronde de même hauteur. Le bâtiment a conservé sa haute façade extérieure ornée de fenêtres à meneaux et d’un escalier menant aux grandes volutes pavées. Aujourd’hui, le château est un hôtel-restaurant.
Le pont enjambant la rivière Auzoue est constitué de deux arches ogivales en pierre de bel appareillage. Elle date du 15ème siècle.
L’église Sainte-Quitterie est considérée comme la plus ancienne de la région, il s’agit probablement d’une période préromane. Il s’agit d’un bâtiment avec une seule nef de dimensions assez larges entourée d’une base carrée de contreforts.

Événements culturels et festivités

Outre quelques incontournables délices gastronomiques en Gascogne, le village de Fourcès attire également les touristes avec son marché aux fleurs le dernier week-end d’avril et des concerts de jazz en partenariat avec le célèbre festival « Jazz in Marciac ».

Montréal du Gers

Labellisé « Plus beau village de France », Montréal (ou Montréal-du-Gers) est une ancienne bastide gasconne. Les rues mènent à la place centrale avec des arcades et des maisons à colombages où l’on découvre une église gothique partiellement fortifiée. Sur la colline voisine de Séville, la villa du 4ème siècle pavée de trente mosaïques polychromes rappelle que le village est installé sur un ancien site gallo-romain.

Bref résumé de l’histoire

Le village de Montréal est une bastide typique du 13e siècle, construite sur un éperon rocheux surplombant la rivière auzoue, à l’emplacement d’un oppidum celtibère. C’est l’une des premières bastides gasconnes et la première du Gers. Elle a été fondée en 1255. Elle a dû souffrir pendant deux cents ans de rivalité anglo-française. En 1279, il fut réuni à la Couronne d’Angleterre.

En 1324, il est retourné en France, puis en Angleterre en 1360. Pendant la guerre de cent ans, il passera souvent d’un camp à l’autre. Pendant les guerres de religion, Montgomery, chef protestant, brûle Montréal en 1565. Il y a des débris des fortifications, détruites pendant la Révolution française.

Le Château de Balarin

Le château de Balarin est caractéristique des périodes de guerre des XIIIe et XIVe siècles par sa logistique rectangulaire flanquée d’un donjon carré, par la mise à disposition de mâchicoulis et par la forme des meurtrières.

La villa gallo-romaine de Seviac

La villa gallo-romaine de Seviac est une villa classique du 4ème siècle au péristyle. Trois ailes entourent une cour et sont flanquées au sud d’un complexe thermal avec une tepidaire en parfait état de conservation ; autour de la cour se trouvent quatre galeries.

Certains objets trouvés à Seviac sont exposés au Musée de Montréal-du-Gers. C’est le cas d’une tête en marbre (~ 400), de plusieurs fragments de statuettes (une Vénus Anadyomène et un putto inclus) et de la mosaïque aux arbres, une œuvre exceptionnelle par sa qualité artistique et son originalité. Divers objets (lampes à l’huile, clous, outils, poids des métiers à tisser, fibules) témoignent de la vie quotidienne des habitants de la villa.

Église St-Philippe et St-Jacques de Montréal

L’église gothique de Saint-Philippe et Saint-Jacques de Montréal date du XIIIe siècle. Elle est en partie murée avec un aspect assez imposant. Il a été restauré au XVIIIe siècle. Il a une mosaïque romaine. Il reste un beau portail gothique qui a malheureusement perdu la plupart de ses sculptures.